● L’arbre qui cache le jacobinisme 🌳
Alors qu’un flux de touristes a déferlé sur la Bretagne, renforcé par le climat « doux » de notre pays, nous avons appris récemment le projet de résidence secondaire à Dinéault de la députée écologiste Sandrine Rousseau. Cette nouvelle largement reprise dans les médias (tout spécialement d’extrême droite) a surpris et interpellé les agriculteurs du territoire.
Rapidement les mouvements agro-industriels et réactionnaires ont réagi laissant le débat au niveau du lisier. C’est la venue d’une « ennemie » ou « woke » qui est combattue et pas ce que cela représente au fond. Face à cette chasse personnelle il est important de voir ce que cache cet arbre et sortir du harcèlement puéril et néfaste.
Cette affaire n’est qu’un exemple supplémentaire du Trans partisanisme du Jacobinisme. Son choix de Dinéault illustre l’évolution de l’appétence de la bourgeoisie française, qui recherche un « coin de verdure » plus ou moins proche de la mer. Le pays importe peu, puisqu’il est interchangeable. Cependant ces coins de verdure ont une âme et une population qui aimerait y vivre. Dans la région de Dinéault les logements sont rares et les maisons à retaper une dernière possibilité pour devenir propriétaire. Une opportunité de moins en moins accessible du fait de l’appétence bourgeoise sur ces « vieilles pierres ».
En faisant le choix d’une résidence secondaire, Sandrine Rousseau illustre l’incohérence d’une elue se disant de gauche, alors qu’en actions, elle va à l’encontre de toute logique quand à l’impact social des résidences secondaires.
En Bretagne cela conduit les élus court-termistes à plus de bétonisation (voir étude de Splann : https://splann.org/enquete/littoral-breton-tentation-beton/echec-beton-faire-vivre-communes/). En participant à cette dérive, la députée écologiste renforce un système malsain, le valide, l’encourage et va à l’encontre de l’urgence climatique et sociale.
Ce projet illustre parfaitement la dichotomie entre les aspirations affichées et les actions réelles des politiques français qui n’ont cure des problèmes des bretons et de la population dans son ensemble, voir même de la nature.
Alors que nous rejoignons nombres des positions de la députée écologiste, force est de constater qu’elle est à l’image des partis français, jacobine et incohérente.
Il est temps de sortir de la tutelle des partis français qui nous perçoivent, quelle que soit notre couleur politique, comme un espace neutre et disponible, au mieux une réserve de voix.
Il est urgent d’apporter une solution politique bretonne aux besoins de la Bretagne, solution qui doit être écologique, féministe et sociale !
Douar ha Frankiz, Pour une Bretagne libre
Douar ha Frankiz – Pour une Bretagne libre