La dictature du numérique:
La dictature du numérique:
Partout, c’est aux machines et au numérique que nous avons affaire, plus personne au guichet, plus personne à la caisse, pour faire ses courses, acheter un timbre, mettre de l’essence, la liste est longue des endroits où nous n’avons plus d’être humain à qui parler pour faire nos actions du quotidien. Pour ce qui est des démarches administratives c’est encore pire, tout est deshumanisé, tout est dématérialisé, nous sommes envoyé systématiquement sur internet. Dans les services publics, à la sécurité sociale, à la préfecture, dans les gare, dans presque n’importe quelle administration, pour réaliser des documents officiels, nous n’avons plus la possibilité d’être face à un être humain pour avoir de l’aide, « ça se fait sur internet ». Même au téléphone il n’est plus possible de parler à quelqu’un, là c’est un disque qui nous dit qu’il faut aller faire ses démarches sur internet. Ce n’est pas le combat contre la précarité numérique que nous abordons ici, bien qu’il soit aussi un combat juste, mais la possibilité d’avoir le choix. En effet, beaucoup n’ont pas internet à la maison, parfois par choix, parfois par impossibilité, et toutes ces personnes devraient pouvoir vivre normalement sans être obligées de passer par la voie numérique. Rien ne nous oblige à avoir une adresse mail, pourtant on nous l’a demande partout, et elle est même souvent indispensable. Pour faire des économie partout, les machines remplacent l’humain, jusque dans les services publics, sacrifiés pour faire des économies, au lieu d’etre là pour rendre le meilleur service possible. La machine capitaliste et destructrice de nos conditions de vie continue d’avancer. Pour un meilleur système social, pour de meilleurs services publics, construisons une nouvelle société bretonne. Douar ha Frankiz – Comité Monts d’Arrée
