soutien aux intermittent·e·s du spectacle

soutien aux intermittent·e·s du spectacle

de Douar ha Frankiz

soutien aux intermittent·e·s du spectacle

Communiqué comité Rennais:

Depuis le 12 mars, l’Opéra de Rennes, lieu emblématique des professions du spectacle, est occupé par des collectifs et syndicats d’artistes qui réclament en concertation avec les syndicats la réouverture des lieux culturels, le retrait de la réforme de l’assurance chômage et la prolongation de l’année blanche pour les travailleur.euse.s précaires et saisonnier.ère.s. Cette occupation s’inscrit dans la continuité du mouvement initié le 4 mars par les occupant·e·s de l’Odéon à Paris. Ce même mouvement s’est étendu à la Bretagne avec l’occupation le 10 mars du théâtre du Graslin à Nantes, suivie par le Quartz à Brest, le Carré Magique de Lannion, le Grand Théâtre de Lorient, le théâtre Simone-Veil à Saint-Nazaire et dernier en date, le théâtre de la Passerelle à Saint-Brieuc.

Nous affichons notre soutien aux intermittent·e·s du spectacle et à tous·tes les travailleur·euse·s dont la profession est mise en danger par la crise sanitaire et l’inconsistance du gouvernement français. La fermeture prolongée des lieux culturels, espaces considérés comme « non-essentiels », est difficilement compréhensible puisque les gestes barrières y sont tout à fait applicables. D’autant plus qu’en parallèle nos dirigeant·e·s ne semblent pas voir le moindre inconvénient à la marée humaine qui déferle tous les jours sur les transports en commun peu avant 18 heures. Aucune mesure n’est prise pour imposer le télétravail et les restrictions sanitaires du gouvernement semblent avant tout répondre à des logiques économiques et purement capitalistes.

Cet abandon du monde de la culture par nos dirigeant·e·s se place dans la continuité des mesures gouvernementales adoptées jusqu’ici. Désormais, les activités les moins rentables, celles dites « non-essentielles », sont soumises à des restrictions draconiennes, tandis que les secteurs « essentiels » aux yeux du capitalisme poursuivent leurs activités sous le regard bienveillant de l’État, qu’elles soient vecteurs de contamination ou non.

A cela s’ajoute bien entendu le fait que l’intégralité de ces décisions soient prises depuis Paris, sans la moindre cohérence avec les réalités locales.

Nous revendiquons la possibilité de décider localement et démocratiquement des mesures à adopter : seules des décisions prises sur le terrain en concertation avec les populations pourront nous permettre de regagner le contrôle de la situation. Il est impératif que nous nous débarrassions de la logique mercantile du gouvernement français.

Plus que jamais, il est nécessaire de s’élever contre ce système centralisateur et ses dirigeant·e·s !

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