police

de Douar ha Frankiz

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Impossible d’avoir la police dans l’objectif, pour qu’elle nous ait dans le viseur

Le projet de loi sécurité globale, qui va entrer en discussion à l’assemblée le 17 novembre, est une aberration dans un état se présentant comme démocratique. En effet, ce projet a pour but d’empêcher la diffusion d’image de policiers pratiquant une opération de maintien de l’ordre, si ces derniers n’ont pas le visage flouté. Ainsi, l’identification de ces derniers sera autrement plus complexe que maintenant, sauf quand un collègue en dénonce un autre. La police fonctionnant comme un clan cela paraît tout bonnement impossible. De plus au moment des opérations, les agents sont souvent cagoulés, et ne mettent pas en avant leur RIO (Référentiel des Identités et de l’Organisation). Le seul moyen d’identification efficace passe donc par les vidéos faites par les personnes présent-e-s sur place au moment des faits.

Mais cette loi ce n’est pas que ça. C’est aussi l’arrivée des drones de vidéosurveillance, les société privées de sécurité avec des fonctions de plus en plus proches de celles de la police,…

Ce qui se dessine c’est une société où la liberté est effacée par la sécurité. Les visées sécuritaires de l’État français nous rapprochent un peu plus d’une dystopie où il ne sera plus possible de contester quoi que ce soit sans encourir des risques judiciaires, en plus des risques de blessure corporelle occasionnées par les forces de police. Il devient urgent que la Bretagne de Nantes à Brest regagne son indépendance pour mettre en place des politiques allant dans l’intérêt du peuple et ainsi arrêter avec des politiques défendant avant tout les privilèges de certain-e-s élu-e-s, et d’un état pro-capitalisme.

Douar Ha Frankiz – Comité Nantais

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