refus de la vente des chantiers navals de Saint-Nazaire
Communiqué de Douar ha Frankiz comité Nantais:
Douar ha Frankiz ne peut que se réjouir de l’annonce du refus de la vente des chantiers navals de Saint-Nazaire à un groupe capitaliste uniquement motivé par l’intérêt financier et qui n’offrait aucunes garanties ni sur les embauches ni sur les salaires.
Cependant il faut aller plus loin.
Les chantiers navals de Saint-Nazaire sont une fierté pour tou-te-s ceux et celles qui y travaillent et pour tou-te-s les habitant-es de la ville qui viennent se grouper à chaque départ de bateau afin d’admirer le travail de la ville, son image partir pour des mers lointaines.
Cette fierté, c’est la nôtre. A nous qui travaillons, à nous qui étudions, à nous qui vivons ici. Elle n’est pas celle des ministres de l’État français ou d’un patron vivant à des centaines de kilomètres. Nous ne voulons pas que nos chantiers soient repris par des actionnaires privés qui n’auront aucune considération pour les salarié-e-s. Nous ne voulons pas que l’État français vienne se positionner en « sauveur » des chantiers alors que son objectif est de renforcer sa mainmise sur tous les aspect de la vie bretonne, voulant nous faire croire que la vie sans lui est impossible.
Les chantiers, les usines, les lieux de travail et d’étude doivent revenir à ceux et celles qui les connaissent le mieux, celles et ceux qui les font vivre, celles et ceux qui tous les jours viennent y travailler.
La ville et ses habitant-e-s doivent pouvoir être acteur de ces chantiers qui font briller Saint-Nazaire à travers la monde. Nos savoir faire sont reconnus, ils ont besoin de nous, nous n’avons pas besoins d’eux.
Nous voulons vivre, décider, travailler au pays !
Douar Ha Frankiz – Comité Nantais
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