Appel à manifester pour la journée internationale des droits des travailleuses et travailleurs
Douar ha Frankiz appelle à se rassembler lors de la manifestation du 1er mai à Pondi/Pontivy, afin de former un cortège d’indépendantistes et d’autonomistes, et rappeler hautement deux vérités fondamentales. D’abord, dénoncer les fermetures d’entreprises qui, chaque année, déchirent un peu plus le tissu économique de la Bretagne : Briochin, Michelin, et tant d’autres noms effacés sous le poids des logiques comptables. Ensuite, pour rappeler ceci : la lutte des travailleuses et des travailleurs bretons n’a jamais été étrangère à la lutte pour l’émancipation nationale. Elles sont sœurs d’histoire et de combat. Des Bonnets rouges de 1675 à ceux de 2013, du premier PNB au FLB-ARB, d’Emgann à Douar ha Frankiz : à chaque époque, le souffle de révolte sociale portait aussi en lui un cri plus ancien, celui de la Bretagne libre. Pourquoi ? Parce qu’aucun mouvement politique en Bretagne ne peut être véritablement social ou révolutionnaire s’il n’aspire pas à la libération nationale de notre pays. Et cela pour deux raisons : Premièrement, le désir de rester bretonne et breton est l’un des ressorts les plus puissants de la mobilisation collective. Il transcende les différences, il fédère les colères, il donne sens et force au combat et les Bonnets Rouges de 2013 en furent une éclatante démonstration. Deuxièmement, la lutte des classes et la lutte pour notre libération nationale ne s’excluent pas : elles se nourrissent l’une l’autre. Celles et ceux qui, depuis Paris ou ses relais locaux, veulent nous faire croire à leur séparation refusent de voir que l’impérialisme français en Bretagne est un outil de domination à la fois national et social. Ces deux luttes ne sont pas juxtaposées : elles sont le même fleuve, nourri par les mêmes sources, coulant vers la même mer — celle d’une Bretagne libérée et sociale. C’est cette voie que nous suivons. De même, tant que la présence française pèsera sur notre nation, la libération sociale du peuple breton restera une promesse vide de sens. C’est pourquoi nous le répétons : la libération nationale est indissociable de la libération sociale. L’une et l’autre forment notre lutte des classes bretonne, enracinée, vivante, intransigeante. Avançons, déterminé·es, vers un seul horizon : la reconquête de notre économie et sa remise entre les mains de celles et ceux qui la font vivre, les travailleuses et les travailleurs de Bretagne, depuis trop longtemps dépossédé·es par la France et le capitalisme. Le 1er mai, toutes et tous à Pondi/Pontivy ! Douar ha Frankiz, pour une Bretagne libre @followers #breizh #bretegn #bretagne #douarhafankiz #breizhdieub


1 commentaire
Deomp da vanifestiñ holl asambles d’ar c’hentañ a viz Mae e Pondi !
Allons manifester tous ensemble le premier mai à Pontivy !